Tout s'achèvera demain et tout commence aujourd'hui
Princess.des.Anges
Ecrire pour exister, exister pour écrire
Samedi 8 mai 2010 à 20:04
Tout s'achèvera demain et tout commence aujourd'hui
Samedi 30 janvier 2010 à 15:10
A Ivan
A ma mamie
A mes arrières grands-parents
A Marguerite
et a tous les autres
Lundi 30 novembre 2009 à 15:17
Ce que les philosophes pensent de la mort :
"Ce qui est en nous est toujours un et le même : vie et mort... car le changement de l'un donne l'autre, et réciproquement."
" Penser à sa mort, c'est penser à sa disparition, évoquer un horizon limité, c'est rendre précieux chaque instant et découvrir l'importance du sérieux pour se réaliser en réalisant ses projets, en faisant apparaître les figures de sa liberté dans le mouvement de sa vie, dans le sérieux d'une existence qui agit, qui se donne un sens et propose ce sens à ses semblables comme à la génération suivante."
"Je vous dis donc que si vous me faites périr ; vous en serez punis aussitôt après ma mort par une peine bien plus cruelle que celle à laquelle vous me condamnez ; en effet, vous ne me faites mourir que pour vous délivrer de l'importun fardeau de rendre compte de votre vie : mais il vous arrivera tout le contraire, je vous le prédit. Il va s'élever contre vous un bien plus grand nombre de censeurs que je retenais sans que vous vous en apperçussiez ; censeurs d'autant plus difficiles, qu'ils sont jeunes, et vous n'en serez que plus irrités ; car si vous pensez qu'en tuant les gens, vous empêcherez qu'on vous reproche de mal vivre, vous vous trompez."
Vendredi 2 octobre 2009 à 18:16
Extrait 4
Entre souvenirs et éternité Chapitre 25 - Le poids de la vie
"Je pris fermement son visage dans mes mains et l'obligeais à me regarder droit dans les yeux. Toute trace de peur et de doute avait disparu de mon esprit, et affluait parout dans ma tête et dans mes veines, la détermination farouche de lui arracher une promesse qu'il ne voudrait jamais tenir.
- Liam. Jure-moi... jure-le... Jure que ta destinée n'est pas liée à la mienne, que, quoi qu'il arrive, tu continueras à vivre pour épauler les tiens lorsqu'ils auront besoin de toi, que tu seras toujours là pour eux. Jure-moi que ton sort ne sera pas le mien, jamais. Jure-moi de vivre quoi qu'il m'arrive dans les année à venir.
Son visage demeura de marbre. J'aurai voulu y voir une réaction quelconque, mais rien. Rien si ce n'est ses yeux qui semblaient brûler d'un feu infernal, le feu monstrueux et douloureux que laissent la terrible tristesse et le désespoir absolu. Ces yeux firent tant écho en moi, trouvant une réponse enfouie quelque part au fin fond de mon être que des larmes silencieuses se mirent à rouler sur mes joues. Il s'attrista encore davantage à me voir pleurer ainsi après avoir exiger une telle promesse, mais tout ce que j'attendais de lui, c'était une réponse qu'il ne voulait pas formuler."
Samedi 4 juillet 2009 à 17:37
Quand la vie prend fin, que voudrait-on laisser derrière soi ? Que pouvons-nous laisser, même ? La vie, sur cette terre, à commençé il y a des million d'années. Après nous, elle poursuivra son procésus sans fin de survie. Et nous, dans tout ça ? Que sommes-nous devenus ? Qu'avons-nous laissé ? Nous sommes nous éffacé des mémoires comme si nous n'avions jamais existé ?
Vent
Poussière
Soleil
Larme
Souvenir
SOUVENIR
Comment faire ? A la fin de chaque vie, tout est emporté ! Il n'y a plus rien, nous n'avons jamais existé. Et pourtant, quelque part, un jour, nous existâmes. Mais ça, qui s'en souvient ?
J'aimerai, moi, que mon départ se fasse plus tôt. Je voudrai n'être encore qu'une gamine qui aurai subitement disparue de sa chambre. Ils seraient rentré de dans, et tout se qu'ils auraient trouvé, c'est...
Un crayon
Du papier
Des feuilles volant au vent
La fenêtre grande ouverte
Brusquement, sans prévenir, je n'étais plus.
J'étais libre !
Jeudi 4 juin 2009 à 18:36
- Dis, qu'est-ce qu'il y a après la mort ?
- Je ne sais pas.
- Tu crois qu'une nouvelle vie m'attend ?
- J'aimerai, mais je ne veux pas que tu partes.
Sourire
- Je n'ai plus peur de partir tu sais ? A force de me le répéter, je m'y suis habituée...
Silence
- Mais dis-moi ! Il y a quelque chose après ?
- Un paradis.
- Un paradis ?
- Oui. Il est la personnification de la vie que tu voulais avoir. C'est pour ça, peut être, que l'on dit qu'une autre vie nous attend là-bas; une vie meilleure...
Réflèxion
- Me voilà rassurée.
- Je croyais que tu n'avais plus peur de mourir ?
- Non... plus vraiment. C'est ce que je laisse derrière moi qui m'attriste. C'est pour ceux que je laisse ici que je souffre. Mais si tu dis que c'est une personnification de la vie que je voulai vivre, alors tous ceux que j'aime seront là. Même s'ils n'en auront pas conscience. On dit que se sont les morts qui viennent visiter les vivants, mais n'est-ce un peu le contraire et que les vivants ne se rendent pas compte qu'ils touchent l'autre coté de l'abyme du bout de leurs doigts ?
Concidération
- ça peut expliquer les phénomènes paranormaux.
Entendue
- Qu'est-ce que je deviendrai après ma mort ?
- Poussière. Tu seras les fleurs dans les arbres au Printemps, le soleil resplendissant en été, la neige de l'hiver, les feuilles mortes de l'automne. Tu seras partout et chacun, nous te toucherons chaque jour mais sans le savoir. Nous entendrons tes murmures sans savoir que quelqu'un nous parle. Nous te verrons sans savoir que tu es là.
- Tu vois, tu sais.
Embarra
- Ce ne sont que des suppositions. Mes propres croyances. Personne ne sait ce qu'il y a derrière le rideau. On ne devrais pas en parler.
- Et voilà ! Parce qu'on ne sait pas, parce que l'on ne connait pas la Mort, que l'on est incapable de la contrôler, on la concidère comme un sujet tabou et douloureux. Mais ils ne savent pas. Non, ils ne savent pas... Une vie meilleure peut nous attendre, alors pourquoi nous plaindre ? Ce n'est pas sur mon sort que je pleure mais sur le votre. Parce que je quitte un monde qui souffre plus que moi, parce que je ne verrai pas le dernier jour se lever, parce que ce n'est pas moi qui vous quitte mais vous qui m'abandonnez ; parce que la vie est un cadeau et la mort un soulagement.
Douleur. Tristesse. Souffrance. Les mots font mal.
- Je n'aime pas quand tu parles comme ça.
- Si les morts pouvais parler, c'est ce qu'ils diraient.
- Qu'en sais-tu ? Ils sont morts.
- Parce que moi, n'attendant plus rien de la vie, j'ai dépassé la bétise humaine, et mes sens s'étendent au-delà des perçeptions des autres. Je vois déjà les rivages blancs, les fleuves d'argent, et parce que je les vois, eux. Ils murmurent à mon oreille ce qu'ils voudraient dire aux vivants.
- C'est faux. Tu délires.
Trop tard. Elle est déjà partie. Elle à rejoint les murmureurs, les gardiens du silence. Disait-elle vrai ? Etait-elle en train de délirer ? Y a-t-il vraiment quelque chose après la mort ? Que devenons-nous ?
Une lumière. Blanche. S'allume. Elle s'éteind. Disparait. Une autre à prit sa place.