Princess.des.Anges
Ecrire pour exister, exister pour écrire
Vendredi 9 avril 2010 à 15:14
Extrait 5
Entre souvenirs et éternité Chapitre 32 - Eternité
"Je souris faiblement et senti mes larmes couler. Mais ce qui gouttait dans mon cou et glissait doucement, pour la première fois depuis ces sombres mois, ce n'était pas du sang. C'était des larmes. Ses larmes. Je pleurais avec lui."
Avoir l'éternité, aimer, souffrir, pleurer, mourir, s'offrir, dire adieu, au revoir, oublier, et puis surtout, se souvenir...
Samedi 3 octobre 2009 à 19:15
Peur. Frayeur. Tristesse. Vide. Néant.
Non, ce n'est pas possible. Je refuse. Non. Je n'en suis pas capable. Je ne peux pas. Pas après tout ce que nous avons traversé, eux et moi.
Je me souviens encore, il pouvait m'arriver n'importe quoi, ils étaient là pour me soutenir, j'étais là pour eux. Même en Avril 2008, alors que j'ai été opérée des dents de sagesse. Encore des traces de l'anestésie générale, un esprit encore flou, une aiguille plantée (comme par hasard) dans l'intérieur de mon coude gauche, m'empêchant d'écrire (enfin, normalement). Oh ! Rien de cela ne m'a arrêté ! J'ai profité de cet instant de calme et de soleil, de liberté, loin des contraintes extérieures et lourdes des hommes. Et dans cet instant, même mon esprit embrumé, même l'aiguille dans mon bras, ne m'ont pas empêché d'écrire, de les aider. La fille à côté de moi n'arrêtait pas de vomir du sang. J'avais pitié d'elle, alors ma pitié pour eux s'est accrue. Je suis comme ça avec eux. Dès que je vois quelque chose, qu'il m'arrive quelque chose, ça leur tombe dessus et c'est tout pour leur pomme. Ils sont le reflet de ma vie, en fin de compte. Ils sont moi, je suis eux, nous ne sommes qu'un. Ils ne se plaignent pas, malgré le mal qu'ils endurent par ma faute. Parfois ils se sentent perdus, parfois totalement désespéré (à cause de moi), mais je ne les laisse jamais tomber. Je ne les laisserai jamais tomber. Non.
C'est pour ça que je ne peux pas, non, j'en suis incapable... leur dire au revoir, me faire à l'idée que je ne les reverrai plus, qu'ils ne m'empêcheront plus de dormir,... Ils occupaient toujours toute ma vie, tout le temps... Sursaut brutal de l'esprit, le crayon qui s'agite brutalement, le papier blanc qui se couvre d'une écriture lisible mais d'où parfois il manque des mots à cause de ma précipitation... c'est ça l'imagination.
Donc je refuse. Je refuse de leur dire adieu. Jamais. Ils sont une part de moi. Si j'écris trois lettres, former un mot, s'en est fini d'eux, s'en est fini de moi. Une part de mon être aura disparu, sera morte pour toujours...
Non, ce n'est pas possible. Je refuse. Non. Je n'en suis pas capable. Je ne peux pas. Pas après tout ce que nous avons traversé, eux et moi.
Je me souviens encore, il pouvait m'arriver n'importe quoi, ils étaient là pour me soutenir, j'étais là pour eux. Même en Avril 2008, alors que j'ai été opérée des dents de sagesse. Encore des traces de l'anestésie générale, un esprit encore flou, une aiguille plantée (comme par hasard) dans l'intérieur de mon coude gauche, m'empêchant d'écrire (enfin, normalement). Oh ! Rien de cela ne m'a arrêté ! J'ai profité de cet instant de calme et de soleil, de liberté, loin des contraintes extérieures et lourdes des hommes. Et dans cet instant, même mon esprit embrumé, même l'aiguille dans mon bras, ne m'ont pas empêché d'écrire, de les aider. La fille à côté de moi n'arrêtait pas de vomir du sang. J'avais pitié d'elle, alors ma pitié pour eux s'est accrue. Je suis comme ça avec eux. Dès que je vois quelque chose, qu'il m'arrive quelque chose, ça leur tombe dessus et c'est tout pour leur pomme. Ils sont le reflet de ma vie, en fin de compte. Ils sont moi, je suis eux, nous ne sommes qu'un. Ils ne se plaignent pas, malgré le mal qu'ils endurent par ma faute. Parfois ils se sentent perdus, parfois totalement désespéré (à cause de moi), mais je ne les laisse jamais tomber. Je ne les laisserai jamais tomber. Non.
C'est pour ça que je ne peux pas, non, j'en suis incapable... leur dire au revoir, me faire à l'idée que je ne les reverrai plus, qu'ils ne m'empêcheront plus de dormir,... Ils occupaient toujours toute ma vie, tout le temps... Sursaut brutal de l'esprit, le crayon qui s'agite brutalement, le papier blanc qui se couvre d'une écriture lisible mais d'où parfois il manque des mots à cause de ma précipitation... c'est ça l'imagination.
Donc je refuse. Je refuse de leur dire adieu. Jamais. Ils sont une part de moi. Si j'écris trois lettres, former un mot, s'en est fini d'eux, s'en est fini de moi. Une part de mon être aura disparu, sera morte pour toujours...
Mardi 30 juin 2009 à 16:24
Extrait 2
Entre souvenir et éternité Chapitre 9 - Déjà vu
"Une peur sourde monta en moi. Flash-back. Déjà vu. Horreur déjà connue. Souffrance déjà ressentie. Non, pitié, non, pas une seconde fois... pas une seconde fois...
Je sorti en coup de vent de ma chambre et gagnais le grenier à la vitesse de la lumière. J'ouvris la vieille armoire poussièreuse qui avait appartenu à ma mère, à grands gestes tremblants virais tout ce qui en recouvrait le fond, et m'enfermais dedans comme une enfant qui joue à cache-cache. Je me mordi férocement les doigts et senti les larmes affluer. Pas parce que j'étais en train de me faire mal mais parce que Liam m'avait fait mal. Très mal. Mal au coeur. Peu importe si j'étouffais dans cet endroit poussièreux et vieux. Au moins je ficherais la paix au monde entier. J'avais trop mal pour faire quoi que se soit d'autre que mourir."
Je sorti en coup de vent de ma chambre et gagnais le grenier à la vitesse de la lumière. J'ouvris la vieille armoire poussièreuse qui avait appartenu à ma mère, à grands gestes tremblants virais tout ce qui en recouvrait le fond, et m'enfermais dedans comme une enfant qui joue à cache-cache. Je me mordi férocement les doigts et senti les larmes affluer. Pas parce que j'étais en train de me faire mal mais parce que Liam m'avait fait mal. Très mal. Mal au coeur. Peu importe si j'étouffais dans cet endroit poussièreux et vieux. Au moins je ficherais la paix au monde entier. J'avais trop mal pour faire quoi que se soit d'autre que mourir."
Jeudi 4 juin 2009 à 18:36
- Dis, qu'est-ce qu'il y a après la mort ?
- Je ne sais pas.
- Tu crois qu'une nouvelle vie m'attend ?
- J'aimerai, mais je ne veux pas que tu partes.
Sourire
- Je n'ai plus peur de partir tu sais ? A force de me le répéter, je m'y suis habituée...
Silence
- Mais dis-moi ! Il y a quelque chose après ?
- Un paradis.
- Un paradis ?
- Oui. Il est la personnification de la vie que tu voulais avoir. C'est pour ça, peut être, que l'on dit qu'une autre vie nous attend là-bas; une vie meilleure...
Réflèxion
- Me voilà rassurée.
- Je croyais que tu n'avais plus peur de mourir ?
- Non... plus vraiment. C'est ce que je laisse derrière moi qui m'attriste. C'est pour ceux que je laisse ici que je souffre. Mais si tu dis que c'est une personnification de la vie que je voulai vivre, alors tous ceux que j'aime seront là. Même s'ils n'en auront pas conscience. On dit que se sont les morts qui viennent visiter les vivants, mais n'est-ce un peu le contraire et que les vivants ne se rendent pas compte qu'ils touchent l'autre coté de l'abyme du bout de leurs doigts ?
Concidération
- ça peut expliquer les phénomènes paranormaux.
Entendue
- Qu'est-ce que je deviendrai après ma mort ?
- Poussière. Tu seras les fleurs dans les arbres au Printemps, le soleil resplendissant en été, la neige de l'hiver, les feuilles mortes de l'automne. Tu seras partout et chacun, nous te toucherons chaque jour mais sans le savoir. Nous entendrons tes murmures sans savoir que quelqu'un nous parle. Nous te verrons sans savoir que tu es là.
- Tu vois, tu sais.
Embarra
- Ce ne sont que des suppositions. Mes propres croyances. Personne ne sait ce qu'il y a derrière le rideau. On ne devrais pas en parler.
- Et voilà ! Parce qu'on ne sait pas, parce que l'on ne connait pas la Mort, que l'on est incapable de la contrôler, on la concidère comme un sujet tabou et douloureux. Mais ils ne savent pas. Non, ils ne savent pas... Une vie meilleure peut nous attendre, alors pourquoi nous plaindre ? Ce n'est pas sur mon sort que je pleure mais sur le votre. Parce que je quitte un monde qui souffre plus que moi, parce que je ne verrai pas le dernier jour se lever, parce que ce n'est pas moi qui vous quitte mais vous qui m'abandonnez ; parce que la vie est un cadeau et la mort un soulagement.
Douleur. Tristesse. Souffrance. Les mots font mal.
- Je n'aime pas quand tu parles comme ça.
- Si les morts pouvais parler, c'est ce qu'ils diraient.
- Qu'en sais-tu ? Ils sont morts.
- Parce que moi, n'attendant plus rien de la vie, j'ai dépassé la bétise humaine, et mes sens s'étendent au-delà des perçeptions des autres. Je vois déjà les rivages blancs, les fleuves d'argent, et parce que je les vois, eux. Ils murmurent à mon oreille ce qu'ils voudraient dire aux vivants.
- C'est faux. Tu délires.
Trop tard. Elle est déjà partie. Elle à rejoint les murmureurs, les gardiens du silence. Disait-elle vrai ? Etait-elle en train de délirer ? Y a-t-il vraiment quelque chose après la mort ? Que devenons-nous ?
Une lumière. Blanche. S'allume. Elle s'éteind. Disparait. Une autre à prit sa place.