Princess.des.Anges
Ecrire pour exister, exister pour écrire
Vendredi 9 avril 2010 à 15:14
Extrait 5
Entre souvenirs et éternité Chapitre 32 - Eternité
"Je souris faiblement et senti mes larmes couler. Mais ce qui gouttait dans mon cou et glissait doucement, pour la première fois depuis ces sombres mois, ce n'était pas du sang. C'était des larmes. Ses larmes. Je pleurais avec lui."
Avoir l'éternité, aimer, souffrir, pleurer, mourir, s'offrir, dire adieu, au revoir, oublier, et puis surtout, se souvenir...
Mardi 10 novembre 2009 à 17:46
De ta démarche précipitée
tu t'empresse de t'éloigner
esclave du temps
tu ne pourras le fuir indéfiniment
la rose est encore dans tes cheveux
ses pétales s'y sont mêlés
et avec le parfum de la jacinthe bleue
dont tu t'étais aspergée.
L'obscurité est un refuge dangereux
c'est loin d'être le mieux.
Sors, sors de l'ombre
il n'attend que toi
prend ton temps
pantin inssouciant
il t'attendra.
Mais ne tarde pas
car tu sais, Leïla, tu sais
à quel point le monde est cruel
et que les femmes sont belles
tu le sais, Leïla, tu le sais.
Il n'attend que toi
alors ne résiste pas
vole, petit oiseau
petit colibri si beau.
Il s'offre à toi tout entier,
saisi ta chance de décoller.
Vendredi 2 octobre 2009 à 18:16
Extrait 4
Entre souvenirs et éternité Chapitre 25 - Le poids de la vie
"Je pris fermement son visage dans mes mains et l'obligeais à me regarder droit dans les yeux. Toute trace de peur et de doute avait disparu de mon esprit, et affluait parout dans ma tête et dans mes veines, la détermination farouche de lui arracher une promesse qu'il ne voudrait jamais tenir.
- Liam. Jure-moi... jure-le... Jure que ta destinée n'est pas liée à la mienne, que, quoi qu'il arrive, tu continueras à vivre pour épauler les tiens lorsqu'ils auront besoin de toi, que tu seras toujours là pour eux. Jure-moi que ton sort ne sera pas le mien, jamais. Jure-moi de vivre quoi qu'il m'arrive dans les année à venir.
Son visage demeura de marbre. J'aurai voulu y voir une réaction quelconque, mais rien. Rien si ce n'est ses yeux qui semblaient brûler d'un feu infernal, le feu monstrueux et douloureux que laissent la terrible tristesse et le désespoir absolu. Ces yeux firent tant écho en moi, trouvant une réponse enfouie quelque part au fin fond de mon être que des larmes silencieuses se mirent à rouler sur mes joues. Il s'attrista encore davantage à me voir pleurer ainsi après avoir exiger une telle promesse, mais tout ce que j'attendais de lui, c'était une réponse qu'il ne voulait pas formuler."
Dimanche 16 août 2009 à 21:29
Vendredi 14 août 2009 à 16:59
Extrait 3
Entre l'ombre et la lumière Epilogue - L'histoire d'une orpheline
"D'un ton détaché elle m'annonça que ma voiture était en train d'être saisie. Son détachement faillit me rendre folle. Au lieu de cela, je pris plaisir à lui écraser le pied en sortant. Je m'adossais au mur extérieur et m'assis par terre, les genoux repliés contre ma poitrine. Je regardais la dépaneuse enmener ma voiture sans rien dire ni rien faire. En me garant devant le SAS des urgences quelques minutes plus tôt, je m'étais dit que payer une amende ou être saisie n'avait aucune importance. Aucune. Parce que le plus important se déroulait là, entre les mur d'un bloc opératoire, à dix mètres de moi.
J'avais fermé les yeux. Le soleil avait renoncé à sa lutte contre les nuages et avait totalement disparu. Et si c'était un mauvais présage ?
Jamais je n'avais eu si peur de la mort, ni autant prit conscience de la fragilité de la vie. Maintenant je savais, je comprenais. Je comprenais tous ces humains anxieux et torturés qui faisaient les cents pas en attendant la moindre nouvelle de la part d'un médecin ou d'une infirmière. Mais maintenant... maintenant que c'était quelqu'un que j'aimais qui était quelque part entre la vie et la mort... Même si c'était ma mère qui l'opérait... Il était peut être tout simplement trop tard pour la sauver. Nous étions arrivés trop tard..."
Mardi 30 juin 2009 à 16:24
Extrait 2
Entre souvenir et éternité Chapitre 9 - Déjà vu
Je sorti en coup de vent de ma chambre et gagnais le grenier à la vitesse de la lumière. J'ouvris la vieille armoire poussièreuse qui avait appartenu à ma mère, à grands gestes tremblants virais tout ce qui en recouvrait le fond, et m'enfermais dedans comme une enfant qui joue à cache-cache. Je me mordi férocement les doigts et senti les larmes affluer. Pas parce que j'étais en train de me faire mal mais parce que Liam m'avait fait mal. Très mal. Mal au coeur. Peu importe si j'étouffais dans cet endroit poussièreux et vieux. Au moins je ficherais la paix au monde entier. J'avais trop mal pour faire quoi que se soit d'autre que mourir."
Jeudi 11 juin 2009 à 20:56
Extrait 1
Entre l'aurore et le crépuscule Chapitre 13 - Sombre avenir
"Il pleuvait. Je ne pris même pas la peine de rabattre ma capuche sur ma tête. La pluie me rapellait la fatalité des choses. Mon accablement n'était que le reflet du leur. J'avais mal au coeur pour eux. Parce que je savais que c'était une épreuve importante, comme ils avaient crû devoir vivre sous les nuages et au-dessus des flammes mais qu'en réalité il n'y avait rien. Ni Paradis ni Enfer. Un monde de mensonges et de fausses paroles."
Lundi 8 juin 2009 à 19:14
Voyager autour du monde, découvrir autre chose, s'évader dans les forêts, disparaitre dans les lacs, murmurer dans les cavernes, crier au sommet des montagnes, naviguer sur les océans, bronzer sur les plages, prendres des photos... un miliard de photos ! et surtout... surtout, s'emplir la tête de souvenirs, les garder, les consigner, les savourer, les partager...
C'est ça voyager. On voyage une première fois, pour nous. La seconde fois c'est pour les autres, pour leur raconter...
Mercredi 3 juin 2009 à 17:17
Je perds dans les soupirs de la nuit, la moitié des songes qui m’ont habitée. Seule dans le froid, étendue sur un lit de marbre, les yeux emplis des obscurs cauchemars qui me hantent à chaque nouvelle lune, les papillons noirs des ténèbres s’envolent de mes iris, vont condamner mes étés et mes printemps. Tout n’est qu’obscurité et douleur, souffrance et mort. Le ciel est noir, sans étoile et sans lune, avalés par mes terribles cauchemars qui viennent ramper le long de mes membres, m’immobilisent, m’interdisent de m’échapper. Je suis leur prisonnière et je ne pourrais m’enfuir qu’au lever du jour, quand les papillons de lumière répandront leurs vols sur moi, illumineront mes yeux de soleil et habilleront le sol d’éclat argenté.