Princess.des.Anges
Ecrire pour exister, exister pour écrire
Dimanche 10 juillet 2011 à 15:46
Hier est derrière.
Demain est une mystère.
Mais aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle le présent.
Samedi 30 janvier 2010 à 15:10
A Ivan
A ma mamie
A mes arrières grands-parents
A Marguerite
et a tous les autres
Lundi 30 novembre 2009 à 15:17
Ce que les philosophes pensent de la mort :
"Ce qui est en nous est toujours un et le même : vie et mort... car le changement de l'un donne l'autre, et réciproquement."
" Penser à sa mort, c'est penser à sa disparition, évoquer un horizon limité, c'est rendre précieux chaque instant et découvrir l'importance du sérieux pour se réaliser en réalisant ses projets, en faisant apparaître les figures de sa liberté dans le mouvement de sa vie, dans le sérieux d'une existence qui agit, qui se donne un sens et propose ce sens à ses semblables comme à la génération suivante."
"Je vous dis donc que si vous me faites périr ; vous en serez punis aussitôt après ma mort par une peine bien plus cruelle que celle à laquelle vous me condamnez ; en effet, vous ne me faites mourir que pour vous délivrer de l'importun fardeau de rendre compte de votre vie : mais il vous arrivera tout le contraire, je vous le prédit. Il va s'élever contre vous un bien plus grand nombre de censeurs que je retenais sans que vous vous en apperçussiez ; censeurs d'autant plus difficiles, qu'ils sont jeunes, et vous n'en serez que plus irrités ; car si vous pensez qu'en tuant les gens, vous empêcherez qu'on vous reproche de mal vivre, vous vous trompez."
Mardi 1er septembre 2009 à 21:49
C'est reparti. L'habitude. Le poison. La longue chute. Infinie. Qui ne veut jamais s'arrêter, surtout pas pour moi. La dépression, lente et ténébreuse, cette aube mortelle et angoissante, étouffante, nuit trop vite achevée tout juste née à l'autre bout du monde, ombre traînante et silencieuse qui glisse sur l'eau au matin, messagère de l'apocalypse de mon coeur déjà trop fatigue par d'incessantes et inutiles luttes pour vivre... ou survivre.
Vendredi 17 juillet 2009 à 22:50
Infini, néant... Je plonge. Chute sans fin et sans fond. Ou suis-je censée m'arrêter ? Jusqu'ou aller ? Quand stoper les choses ? Comment les maîtriser ? Destin. Goutte. Goutte. Goutte. Le temps s'écoule. Il s'écoule silencieusement, sournoisement. Il s'écoule. Sans jamais s'arrêter. Sans jamais nous attendre.
Profondeur. Gouffre. Noir. Noir. NOIR. Tomber encore et encore. Réessayer. Lutter. Persévérer. Sans résultat. Sans rien. Rien. Ni fin ni commencement. Abandonner. Baisser les bras. Se relever. Chuter encore et encore.
Eternité. Fermer les yeux. Recommencer. Oser. Tourner la page. Essayer autre chose. C'est trop dur. Trop douloureux. Je chute toujours. Qui pourra bien me retenir ? Qui voudra me retenir ? Eternellement, toujours, à jamais... je chute inexorablement vers le fond. Sans possibilité de remonter. Rien. Ni corde, ni échelle, ni rien. Pas même un bras, un sourire, un regard.
Rien. Rien. Rien.
Le néant. L'infini. Le monde.
Mais pas moi.
Samedi 4 juillet 2009 à 17:37
Quand la vie prend fin, que voudrait-on laisser derrière soi ? Que pouvons-nous laisser, même ? La vie, sur cette terre, à commençé il y a des million d'années. Après nous, elle poursuivra son procésus sans fin de survie. Et nous, dans tout ça ? Que sommes-nous devenus ? Qu'avons-nous laissé ? Nous sommes nous éffacé des mémoires comme si nous n'avions jamais existé ?
Vent
Poussière
Soleil
Larme
Souvenir
SOUVENIR
Comment faire ? A la fin de chaque vie, tout est emporté ! Il n'y a plus rien, nous n'avons jamais existé. Et pourtant, quelque part, un jour, nous existâmes. Mais ça, qui s'en souvient ?
J'aimerai, moi, que mon départ se fasse plus tôt. Je voudrai n'être encore qu'une gamine qui aurai subitement disparue de sa chambre. Ils seraient rentré de dans, et tout se qu'ils auraient trouvé, c'est...
Un crayon
Du papier
Des feuilles volant au vent
La fenêtre grande ouverte
Brusquement, sans prévenir, je n'étais plus.
J'étais libre !
Dimanche 28 juin 2009 à 19:37
Dire je t'aime d'une façon originale, dans une autre langue ? C'est possible ! Mais d'abord, un petit mot sur l'amour !
AMOUR :
Comment décrire l'amour ? Hum... je dirais que chacun en a sa propre définition suivant les expériences. Néanmoins, certaines citations de certains auteurs sont très belles. Au cas ou vous seriez intéressés par ces citations, dites-le moi et je les ajouterais au fur et à mesure ;)
Alors donc, voici une façon de dire "je t'aime" chez les Maories en Nouvelle-Zélande :
Taku aroha ki a koe
Voilà. Et puis si vous connaissez d'autres langues pour exprimer ceci, n'hésitez pas à m'en parler que je puisse étoffer mon article (parce qu'à part "I love you", "Te quiero", "Ti amo", bah je connais rien et puis c'est plus vraiment original !)
Mercredi 24 juin 2009 à 19:56
...
Il y en a des tonnes de questions de ce genre que l'on se pose à longueur de journée. Certaines n'auront jamais de réponses. D'autre, ne se résoudront que par ceux qui vous entour. Et les dernières, et bien... tout dépend de soi-même ; la réponse est là, quelque part, aus fond de soi. Mais on a souvent du mal à aller en profondeur, à aller au plus profond de son être. Certains parviennent à dire les choses comme ils le pensent mais avec sincérité et profondeur. Les autres, quant à eux, peuvent avoir du mal à aller puiser les mots dans leur propore coeur.
Moi, dans cette maison, dans cette rue, dans cette ville, dans ce pays, dans ce monde, dans cet univers... et bien... je ne sais pas vraiment ce que je suis ni pourquoi je suis faite. Les autres me le dirons sûrement, mais c'est ce que je suis pour eux et non ce que je suis pour moi. Ce sont les questions de l'adolescence. Ce sont des questions qui, plus tard, quand j'aurais trouvé ma place et grandit, mûri aussi, n'auront plus lieu d'être. Les adultes ne se posent pas ce genre de question. Parce qu'en grandissant on devient sérieux, on ne s'amuse plus de la même façon, on à tendance à moins rire, à moins trouver de côté comique dans les farces des enfants... Mais vu par les plus petits, c'est tellement beau la vie ! Alors j'aimerai redevenir une enfant et jamais grandir, non, ne plus grandir. Rester avec ce corps ça ne me dérangerait pas. C'est pour continuer à sourire, pour voir comme les enfants, toujours, jusqu'à ma mort, et m'amuser comme eux de choses que les autres dédaignent ou méprisent.
Je souhaiterais ne jamais avoir grandit, être rester un enfant innoncente et simple ou tout à mes yeux serait resté vrai et sans artifices.
Jeudi 4 juin 2009 à 18:36
- Dis, qu'est-ce qu'il y a après la mort ?
- Je ne sais pas.
- Tu crois qu'une nouvelle vie m'attend ?
- J'aimerai, mais je ne veux pas que tu partes.
Sourire
- Je n'ai plus peur de partir tu sais ? A force de me le répéter, je m'y suis habituée...
Silence
- Mais dis-moi ! Il y a quelque chose après ?
- Un paradis.
- Un paradis ?
- Oui. Il est la personnification de la vie que tu voulais avoir. C'est pour ça, peut être, que l'on dit qu'une autre vie nous attend là-bas; une vie meilleure...
Réflèxion
- Me voilà rassurée.
- Je croyais que tu n'avais plus peur de mourir ?
- Non... plus vraiment. C'est ce que je laisse derrière moi qui m'attriste. C'est pour ceux que je laisse ici que je souffre. Mais si tu dis que c'est une personnification de la vie que je voulai vivre, alors tous ceux que j'aime seront là. Même s'ils n'en auront pas conscience. On dit que se sont les morts qui viennent visiter les vivants, mais n'est-ce un peu le contraire et que les vivants ne se rendent pas compte qu'ils touchent l'autre coté de l'abyme du bout de leurs doigts ?
Concidération
- ça peut expliquer les phénomènes paranormaux.
Entendue
- Qu'est-ce que je deviendrai après ma mort ?
- Poussière. Tu seras les fleurs dans les arbres au Printemps, le soleil resplendissant en été, la neige de l'hiver, les feuilles mortes de l'automne. Tu seras partout et chacun, nous te toucherons chaque jour mais sans le savoir. Nous entendrons tes murmures sans savoir que quelqu'un nous parle. Nous te verrons sans savoir que tu es là.
- Tu vois, tu sais.
Embarra
- Ce ne sont que des suppositions. Mes propres croyances. Personne ne sait ce qu'il y a derrière le rideau. On ne devrais pas en parler.
- Et voilà ! Parce qu'on ne sait pas, parce que l'on ne connait pas la Mort, que l'on est incapable de la contrôler, on la concidère comme un sujet tabou et douloureux. Mais ils ne savent pas. Non, ils ne savent pas... Une vie meilleure peut nous attendre, alors pourquoi nous plaindre ? Ce n'est pas sur mon sort que je pleure mais sur le votre. Parce que je quitte un monde qui souffre plus que moi, parce que je ne verrai pas le dernier jour se lever, parce que ce n'est pas moi qui vous quitte mais vous qui m'abandonnez ; parce que la vie est un cadeau et la mort un soulagement.
Douleur. Tristesse. Souffrance. Les mots font mal.
- Je n'aime pas quand tu parles comme ça.
- Si les morts pouvais parler, c'est ce qu'ils diraient.
- Qu'en sais-tu ? Ils sont morts.
- Parce que moi, n'attendant plus rien de la vie, j'ai dépassé la bétise humaine, et mes sens s'étendent au-delà des perçeptions des autres. Je vois déjà les rivages blancs, les fleuves d'argent, et parce que je les vois, eux. Ils murmurent à mon oreille ce qu'ils voudraient dire aux vivants.
- C'est faux. Tu délires.
Trop tard. Elle est déjà partie. Elle à rejoint les murmureurs, les gardiens du silence. Disait-elle vrai ? Etait-elle en train de délirer ? Y a-t-il vraiment quelque chose après la mort ? Que devenons-nous ?
Une lumière. Blanche. S'allume. Elle s'éteind. Disparait. Une autre à prit sa place.
Mercredi 3 juin 2009 à 17:56
Une goutte... tombe et glisse. Perle cristaline perdue dans un océan de douleur. Elle poursuit son chemin, ne s'arrête pas. Elle ne sait pas pourquoi elle est là, ce qu'elle annonce, mais elle fait sagement ce qu'on lui demande : elle trahit les sentiments. Beauté perdue de l'univers, joyau déchu de la nuit et du jour, tombée du lac qui la retenait prisonnière. Fragile, délicate, douce, elle à le gout de la douleur, de l'impuissance, et pourtant rien n'est plus naturel ni plus vrai qu'elle, cette perle salée perdue dans l'univers des choses et des Hommes, un univers ou elle apparait de plus en plus en raison d'une foule de personnes qui ne peuvent pas les retenir indéfiniment face à ce qu'il endurent chaque jour. Bébé, bambin, enfant, adolescent, adulte, agé... tous. Même les plus sage et les plus durs. Elle les visite tous.
Ils ont des sentiments qui, joyeux ou tristes, les amènent à pleurer
Et petite goutte, petite perle, petite larme cristaline
Elle coule, s'égare, se confond, se perd dans l'univers de la réalité
Mercredi 3 juin 2009 à 15:58
- Tu viens demain ?
- Franchement ? Je voudrai venir. Je veux pas venir. J'ai moi qui m'attend chez moi... Tu ne comprend sûrement pas, mais c'est exactement ça.
- Euh .... non je ne comprend pas tout. Tu peux m'aider ?
- J'aimerai venir avec vous. J'en ai très envie. Mais... de l'autre côté, il y a moi, qui dit que je ne veux pas y aller. Elle veut juste que je rentre. Il y a ce que j'ai envie de faire et ce que je suis.
- Oh ! La philosophie c'est seulement l'année prochaine tu sais ? Tu m'embrouilles, je ne comprends rien. ça veux dire oui ou non ?
- Hum... Non.
- C'est juste que je ne comprenais rien à ton charabia.
- Je tentais de t'expliquer le dilemme qui me torture l'esprit face à cette question : venir ou pas ?
- Tu aurais mieux fait d'aller droit au but, j'ai l'esprit tout chamboulé.
- Je suis comme ça. Il n'y a personne qui y voit vraiment clair quand je me met à parler comme je pense. Mais c'est moi. Juste moi. Exactement moi.
- Il n'y a pas de problème, nous savons que c'est toi ! On te reconnait.
Ainsi, on apprend que ceux qui nous entourent nous connaissent. Un peu. Mais ils tiennent à nous. Et pour cela, on l’apprend comme ça, ils nous aiment beaucoup, vraiment, avec sincérité. Cela s’appelle le partage, la tolérance, l’amitié. C’est ce qu’on appelle aimer vivre et savoir pourquoi. Pas besoin d’être rangé, d’entrer dans un moule, quel qu’il soit. Il suffit seulement d’être soit même, car c’est sous cette forme que l’on nous aime le plus, c’est notre meilleur personnage.