C'est reparti. L'habitude, les gestes mécaniques. Se lever, trop tôt. Prendre le bus, comme avant. Assister au cours, rien n'a changé depuis la petite-section. Rentrer, lasse. Reprendre le bus, le même deux fois par jour depuis Dieu sait depuis combien de temps. Faire ses devoirs, comme si les huit heures de cours ne suffisaient pas. Manger, écouter les plaintes des autres membres de la famille. Aller se coucher, toujours trop tôt...
C'est reparti. L'habitude. Le poison. La longue chute. Infinie. Qui ne veut jamais s'arrêter, surtout pas pour moi. La dépression, lente et ténébreuse, cette aube mortelle et angoissante, étouffante, nuit trop vite achevée tout juste née à l'autre bout du monde, ombre traînante et silencieuse qui glisse sur l'eau au matin, messagère de l'apocalypse de mon coeur déjà trop fatigue par d'incessantes et inutiles luttes pour vivre... ou survivre.
C'est reparti. L'habitude. Le poison. La longue chute. Infinie. Qui ne veut jamais s'arrêter, surtout pas pour moi. La dépression, lente et ténébreuse, cette aube mortelle et angoissante, étouffante, nuit trop vite achevée tout juste née à l'autre bout du monde, ombre traînante et silencieuse qui glisse sur l'eau au matin, messagère de l'apocalypse de mon coeur déjà trop fatigue par d'incessantes et inutiles luttes pour vivre... ou survivre.